Les amateurs d’art seront sans doute étonnés d’apprendre que l’on retrouve des œuvres de peintres de renom dans la collection du Monastère des Augustines. Parmi ces peintres, on compte Claude François, mieux connu sous le nom de Frère Luc (1614-1685). Voyons en détail l’une de ses œuvres que l’on peut découvrir dans le cadre de la visite thématique Les beaux-arts au Monastère des Augustines, et pourquoi le Frère Luc est important pour l’histoire de l’art québécois.
Les Enfants Jésus de cire
Chez les catholiques pratiquants, à l’approche du temps des Fêtes, il est d’usage d’exposer une crèche au pied du sapin de Noël. Par le passé, selon les souvenirs des augustines, chaque département de l’Hôtel-Dieu de Québec avait l’habitude de se parer d’une crèche de Noël avec un petit Jésus de cire, confectionné au monastère. Pour la religieuse, la fabrication de l’Enfant Jésus de cire aux joues rouges et au visage poupin revêt un caractère spirituel important.
Les moyens de communication au Monastère
De nos jours, il semble presque impossible d’imaginer un quotidien sans la technologie des télécommunications tant elle fait partie prenante de nos loisirs et de notre travail. Penchons-nous sur quelques moyens de communication employés au fil des ans par les Augustines.
Révéler le passé: Les fouilles archéologiques du Monastère des Augustines
Entre 2013 et 2015, des fouilles archéologiques ont eu lieu en amont des travaux de réhabilitation du monastère des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec. La coopérative de travail Artefactuel a été chargée de ce chantier, sous la direction de l’archéologue Nathalie Gaudreau. Nous nous concentrerons sur les particularités de ces fouilles ainsi que sur certaines interventions.
Le premier musée de l’Hôpital général de Québec
En 2018, les Augustines de l’Hôpital général de Québec célèbrent le 325e anniversaire de leur communauté. Dès le début du 20e siècle, elles ont eu le souci de protéger et de rendre accessible leur patrimoine matériel accumulé après autant d’années. Inauguré en 1930, le musée de l’Hôpital général de Québec était à l’époque le premier musée monastique de la ville de Québec. Jusqu’à sa fermeture officielle en août 2009, ce musée était situé dans l’aile Notre-Dame-des-Anges, annexe construite en 1929, spécialement pour en faire un lieu d’entreposage sécuritaire, notamment d’œuvres d’art. Ce musée remplissait deux fonctions précises : conserver les œuvres de la communauté et donner à la population québécoise accès à ce patrimoine. Penchons-nous sur le contexte ayant mené à l’élaboration de ce musée pour ensuite survoler les particularités du musée.
La batterie de cuisine des hospitalières
La collection léguée par les Augustines contient énormément d’objets liés à l’alimentation. La faïence française, l’argenterie et la vaisselle d’étain se côtoient dans la réserve muséale. Voici quelques trouvailles intéressantes qui nous permettent d’en apprendre un peu plus sur la vie d’autrefois en matière d’outils de cuisine.
L’âge d’entrée au monastère: la jeunesse des vocations religieuses d’autrefois
Si vous vous aventurez dans les corridors du Monastère des Augustines, vous tomberez sur quelques photographies de postulantes tirées du Centre d’archives. Sans doute serez-vous surpris par la jeunesse de leurs traits. À une époque où l’on passait directement de l’enfance à l’âge adulte, certaines jeunes filles entraient très jeunes en communauté religieuse. La notion de jeunesse est certes bien différente aujourd’hui par rapport à sa conception aux siècles précédents. Dans cet article, nous nous pencherons donc sur l’âge d’entrée chez les Augustines, principalement à l’époque de la Nouvelle-France.
Les apothicaires «en Canada»: de Louis Hébert aux hospitalières

Il y a 400 ans, l’apothicaire parisien Louis Hébert (1575-1627) s’établissait de façon permanente en Haute-Ville. Il s’installait avec sa femme Marie Rollet et leurs trois enfants sur les terres de l’actuel Séminaire de Québec. On connaît Hébert comme le premier colon et le premier agriculteur français en Nouvelle-France. Il était pourtant avant tout un apothicaire de talent qui a marqué l’histoire de la Nouvelle-France. Découvrez le parcours des apothicaires «en Canada»: de Louis Hébert aux hospitalières
Les chirurgiens de la colonie
En Nouvelle-France, les médecins et les chirurgiens-barbiers prodiguent les soins de santé. Plus instruits, les premiers s’occupent des pathologies internes. Ils étudient en latin dans les universités européennes et bénéficient d’une plus grande reconnaissance sociale. Ne jouissant pas d’une formation universitaire, les chirurgiens-barbiers s’organisent, à l’époque de la Nouvelle-France, autour de corporations de métier. En plus grand nombre dans la colonie, ils soignent les maladies externes (amputations, chancres, saignées, cautérisation des plaies). Pourquoi un tel clivage existe-t-il entre la chirurgie et la médecine, deux disciplines pourtant si connexes? Cette scission s’explique en remontant l’histoire jusqu’au Moyen-Âge. L’Église voit alors d’un mauvais œil le mélange entre le sang et la spiritualité! Découvrez le parcours des premiers chirurgiens de la colonie.
Les habitudes alimentaires des Augustines
Dans les jardins du Monastère, les arbres se dénudent, la température baisse et quelques flocons virevoltent dans le vent. L’hiver est à nos portes! Peut-être avez-vous l’envie de cuisiner des plats réconfortants, comme en préparaient les Augustines à l’époque? Voici donc quelques petits mots sur les habitudes alimentaires de la communauté, de leur arrivée en Nouvelle-France jusqu’à aujourd’hui…
