Le Monastère des Augustines profite du mois de l’archéologie 2019 pour vous présenter un chantier qui fait l’objet d’une vigilance archéologique accrue : l’Hôpital général de Québec.
Hôpital général | 325 ans de dévotion, le récit de femmes admirables
Vous avez peut-être déjà remarqué les hauts murs qui longent la rue des Commissaires au bout du boulevard Langelier, à Québec. Ces murs cachent un établissement qui est témoin de notre histoire ainsi qu’une trace tangible du passé. Un monastère qui, depuis maintenant 325 ans, abrite une communauté religieuse hospitalière. Les Augustines de la Miséricorde de Jésus y élisent domicile et prodiguent des soins dès le 1er avril 1693, et ce, jusqu’à nos jours. Une communauté qui, à travers le temps, a vu croître ses effectifs pour ne compter actuellement que peu de religieuses parmi ses membres. Autrefois, ce monastère était une terre d’accueil pour les plus démunis de la ville et maintenant, il accueille les communautés religieuses vieillissantes à la recherche d’un toit sous lequel s’établir.
Terre de repos pour 5 000 âmes: les cimetières de l’Hôpital général
La paroisse Notre-Dame-des-Anges abrite le monastère de l’Hôpital général de Québec. Sa superficie représente, de nos jours, 0,04 km2. On y dénombre cinq cimetières distincts où reposent près de 5 000 âmes. Mis à part le cimetière principal, les cimetières secondaires se situent sous l’église, sous le chœur des religieuses, dans la cour intérieure du monastère et à l’extrémité sud-ouest du jardin de la communauté. Chacun, à leur manière, raconte une histoire. Il nous permet d’en apprendre un peu plus sur le patrimoine funéraire de la région de Québec. Découvrez les cimetières de l’Hôpital général.
325 années de soins et de compassion
Afin de souligner l’apport du plus ancien centre d’hébergement pour personnes âgées du pays, soit l’Hôpital général de Québec, retraçons ensemble les 325 années de soins et de compassion qui l’ont marqué.
Aux origines d’une séparation monastique
Connaissez-vous le monastère Saint-Augustin? Créée le 1er janvier 2016, cette entité consiste en l’union de quatre monastères actifs des Augustines: l’Hôtel-Dieu de Québec, l’Hôpital général de Québec, l’Hôtel-Dieu de Chicoutimi et l’Hôtel-Dieu de Roberval. Les quatre monastères portent maintenant chacun le dénominatif de communauté. Ce regroupement, réalisé dans une optique d’avenir, s’inscrit en lien avec les besoins changeants des communautés religieuses de notre époque. La raison principale qui a motivé ce regroupement est notamment le vieillissement et la diminution de leurs membres. Cela entraîne des problèmes de gestion qui sont de plus en plus complexes avec les années. Devant ce remaniement important, un fait évident se présente à nous. Pour que cette union ait eu lieu, il y a tout d’abord eu une première séparation. Allons aux origines d’une séparation monastique!
L’incomparable incendie de 1866 à Québec
Environ 2 500 maisons détruites, 18 000 personnes à la rue, une dizaine de morts, plusieurs blessés et une perte évaluée à 3 000 000$! Voilà des chiffres qui font peur. Mais à quel événement catastrophique font-ils référence? Pour le découvrir, il faut remonter 150 ans en arrière dans l’histoire de la ville de Québec. Plus précisément en basse-ville, dans les quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur. Revisitons l’incomparable incendie de 1866 à Québec.
Le pensionnat de l’Hôpital Général (1725-1868)
Les vacances sont terminées et, pour des milliers d’élèves, les classes ont désormais commencé. Bien que de plus en plus rares, certains parents ont eu la lourde tâche de préparer des bagages et de dire au revoir à leurs enfants, pris en charge par le pensionnat de leur institution scolaire. Voici un petit retour sur une histoire méconnue!