« On peut résister à tout, hors à la bienveillance, et il n’y a point de moyen plus sûr d’acquérir l’affection des autres que de leur donner la sienne. » Jean-Jacques Rousseau
Cette année, la Semaine des proches aidants a lieu du 6 au 12 novembre. En 2012, au Québec, le quart de la population de 15 ans et plus, soit environ 1 675 700 personnes, est un proche aidant. Ça veut sûrement dire que chacun de nous en fréquente parfois sans le savoir! Paradoxalement, souvent ces gens dévoués ne se reconnaissent pas eux-mêmes. Un proche aidant est une personne qui investit du temps, sans rémunération, pour fournir des soins et du soutien réguliers à une personne en perte d’autonomie. On devient un proche aidant quand une personne de notre entourage a besoin d’aide. Quand on s’engage à prendre soin, à être présent souvent pour que cette personne vive à son domicile. Ce nouveau rôle apporte beaucoup de changements dans les habitudes de vie du proche aidant. Bien que la réalité de chacun d’eux soit différente, leur engagement auprès d’un aîné, d’un adulte ou d’un enfant malade ou vulnérable peut mettre leur vie en veilleuse. Que ce soit par amour, par compassion ou pour assumer des responsabilités, le proche aidant peut s’oublier lui-même, s’isoler, se décourager, se culpabiliser ou s’épuiser. C’est tout un défi d’être bienveillant dans la durée, dans la routine ou devant la perte graduelle d’autonomie de la personne dont on prend soin.