Comment trouver sa voie à la retraite?

10 septembre 2018

Inscrivez-vous au prochain atelier, du 19 au 21 octobre 2018.

Alors que l’anticipation d’une retraite prochaine peut-être libératrice pour plusieurs, elle peut, pour d’autres, constituer une perspective plus ou moins déstabilisante. Inévitablement, des questions émergent : « Suis-je vraiment rendu(e) là? », « Comment vais-je pouvoir me valoriser ou me rendre utile en dehors du travail? », « Comment vais-je occuper tout ce temps libre? ». C’est pour tendre vers une vision plus claire de ce chemin encore inconnu qu’Éric Sedent a mis sur pied l’atelier « Trouver sa voie à la retraite ». Ce consultant et formateur d’expérience anime cet atelier depuis plusieurs années et pour la quatrième fois au Monastère. Il explore le sujet de la retraite et de l’atelier avec nous.

Le consultant et formateur Éric Sedent anime l’atelier Trouver sa voie à la retraite depuis 2016 au Monastère des Augustines.

Pourquoi participer à un atelier de préparation à la retraite?

Le programme « Trouver sa voie à la retraite » ne peut pas être considéré comme un atelier de préparation à la retraite, tel que la plupart des gens le connaissent (et que je donne moi-même). C’est bien plus que cela! Les sessions « habituelles » de préparation à la retraite donnent des informations pertinentes dans de nombreux domaines (régimes de pensions, stratégies financières, informations juridiques, etc.), outillent les participant.e.s et sécurisent énormément ces personnes qui ont à prendre la décision de mettre fin à leur carrière professionnelle.

Toutefois, nous savons que ce n’est qu’une fois la transition travail/retraite effectuée et le moment d’euphorie[1] passé, que la plupart des nouveaux retraités, encore en pleine possession de leurs capacités physiques, intellectuelles et cognitives, prennent conscience de l’importance « d’occuper » ce nouvel espace de vie, un espace qui va souvent durer plusieurs dizaines d’années. C’est dans l’optique de donner du sens et de la consistance à cette période de l’existence, jamais expérimentée auparavant, que le séminaire Trouver sa voie à la retraite a été conçue.

Qui participe à cet atelier ?

Généralement des femmes et des hommes sur le point de prendre leur retraite ou des « jeunes retraité.e.s », c’est-à-dire des personnes qui ont quitté leur emploi depuis moins de deux ou trois ans. Ce sont des personnes qui veulent se donner les moyens de profiter au maximum d’une période de leur vie où les opportunités et les possibilités sont nombreuses. Ces mêmes personnes savent aussi que cette vie n’aura de sens que si elle est ancrée dans leur réalité et en adéquation avec leurs besoins, leurs valeurs et leurs objectifs personnels. Avec les participant.e.s, nous allons au-delà des mythes, des croyances et autres idées reçues que nous avons souvent de la retraite.

Par ailleurs, il n’est pas nécessaire d’avoir suivi une session de préparation à la retraite au préalable. Nous sommes dans un tout autre registre. Par exemple, nous n’abordons pas les aspects financiers ou juridiques, qui sont généralement présentés dans les programmes conventionnels d’information et de préparation à la retraite. L’approche est donc beaucoup plus personnalisée.

Quelle formule caractérise l’atelier?

J’aime beaucoup la formule « observer-comprendre-agir » qui est très efficace dans ce type de séminaire. Observer ce qui se passe en nous et autour de nous, mettre des mots pour clarifier, puis comprendre ces phénomènes que l’on observe pour mieux les apprivoiser et, enfin, se servir des deux premières étapes pour bâtir un projet qui permet de ne pas être continuellement dans l’errance.

Pour cet atelier, nous avons veillé à doser de façon harmonieuse la théorie, les périodes de réflexion, les exercices, les échanges avec le groupe et l’expérimentation.  Les participant.e.s apprécient le rythme et la progression, ainsi que l’accessibilité des sujets abordés.

Qu’est-ce que les participants peuvent en retirer?

La retraite n’est pas l’antichambre d’une vieillesse lugubre et de la fin de la vie. Ce n’est pas non plus, contrairement à une croyance répandue, des vacances sans fin. Il y a des personnes qui se réalisent et qui réalisent plus de choses dans cette période de l’existence que dans les précédentes.

Par les commentaires des participant.e.s des sessions précédentes, je constate que le séminaire permet de se bâtir sereinement un avenir réaliste et cohérent, de se mettre en route avec confiance.

Partagez le témoignage de Danielle qui a participé à l’atelier

« Au départ, j’hésitais à prendre ma retraite. J’ai donc choisi de participer à l’atelier afin de mieux comprendre la dynamique et les enjeux de cette importante décision. J’ai rejoint un groupe formidable, composé de personnes désirant faire le point, elles aussi, de façon positive et en toute sérénité.

Monsieur Sedent a su nous transmettre son savoir et nous guider dans nos échanges et nos réflexions avec compétence, respect et ouverture. En ce qui me concerne, j’étais arrivée à l’atelier avec une vision plutôt floue de la retraite et j’en suis ressortie confiante et outillée pour en faire un projet de vie fécond et heureux. J’avoue que le Monastère, ce lieu magique, a compté pour beaucoup dans mon plaisir à participer à l’atelier. »

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Ce programme a été créé en 2014. Unique en son genre, il a été évalué  par une équipe de recherche menée par la professeure Hélène Carbonneau, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, en relation avec l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des Aînés dans le cadre du partenariat « Participation sociale : des savoirs à l’action ». Il a également été présenté, en 2016, au 5e colloque international du REIACTIS, à l’Université de Lausanne, en Suisse. Pour plus d’information sur l’atelier Trouver sa voie à la retraite ou pour vous y inscrire, cliquez ici.


[1] Le moment d’euphorie est habituellement appelé « lune de miel ». La « lune de miel » est la période qui suit immédiatement la prise de retraite, elle se caractérise par un fort sentiment de liberté et peut durer parfois d’une à deux années. De nombreuses personnes la vivent, d’autres non. Chez les personnes qui la vivent, elle est très souvent suivie d’une période de «désenchantement».