Un laboratoire d’actualisation de la signature des augustines

6 juin 2016

En mai 2016, dans le cadre de notre projet de recherche participative «Un retour aux sources: prendre soin des soignants à la manière des Augustines», huit soignants ont pris part à l’expérimentation d’un séjour de ressourcement de 24 heures au Monastère des Augustines.

Un laboratoire d'actualisation de la signature des augustines
Un laboratoire d’actualisation de la signature des augustines

Inspirés de l’hospitalité, du soin, de la vie fraternelle et des modes d’intériorité des Augustines, ces soignants ont «plongé», entre action et contemplation, dans différentes pratiques.

Soutenus par l’esprit des lieux, les soignants ont cherché en eux et entre eux ce qui pourrait entretenir ou raviver leur passion de soigner ou d’être au service de personnes malades ou vulnérables. Cette démarche personnelle était ponctuée d’espace de mise en commun et de mutualité. Les soignants en sont venus à sonder et à partager le sens que porte leur histoire. Dans la simplicité, ils ont pris soin de leur fatigue. Ils ont aussi pris soin du désenchantement qui peuvent être le lot de leur engagement.

Un laboratoire d'actualisation de la signature des augustines
Un laboratoire d’actualisation de la signature des augustines

Paroles de soignants

« Ça donne du sens et des repères. J’ai apprécié l’invitation à se laisser résonner sans être dans l’acquisition de connaissances. »

« Moment très intense sur le plan de mon humanité, autant dans le recevoir que dans le donner.  »

« Ça m’a amené de belles prises de conscience sur le rythme et l’équilibre dans ma vie. »

Lors de ce séjour «Retour aux sources», les soignants ont particulièrement identifié le silence, l’écoute, les prises de parole du cœur, l’écoute bienveillante comme des éléments profitables au ressourcement. Une aventure en soi pour y renouveler et enrichir le sens de sa trajectoire de soignant.

Réalisé en collaboration avec des soignants cochercheurs, ce projet est soutenu également par la Fondation Béati. À suivre!